Communiqué suite à la visite de Marylise LEBRANCHU

Combien de postes supprimés par la réforme territoriale ?

Marylise LEBRANCHU, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, recevait aujourd’hui les organisations syndicales des agents des trois fonctions publiques à l’occasion de sa visite à Toulouse.

Retranchée derrière un discours anesthésiant qui se voulait rassurant, la Ministre n’a notamment apporté aucune réponse aux questions que se posent les agents territoriaux : combien de postes seront-ils supprimés dans les Régions que l’on fusionne ? Dans les Départements que l’on « dévitalise » ? Dans les communes que l’on regroupe de force dans des intercommunalités sans âme et sans contrôle démocratique ? Quelles mesures de reclassement social sont prévues pour les agents et les contractuels qui resteront au bord de la touche ? Et pour ceux qui restent, quelles garanties sur l’équité des traitements, la neutralité des nominations, le maintien de la protection sociale, contre les déplacements contraints – sous couvert de «  libre choix » – à l’intérieur des futures Régions ? Quels moyens pour assurer le niveau de service public que les Français attendent de leurs collectivités locales ?

Aucune réforme ne devrait se faire sans étude d’impact sur l’emploi. A la veille de la seconde lecture de la loi NOTRe, le gouvernement ne répond pourtant pas aux questions que posent depuis des mois les syndicats CGT des agents publics.

Pour ces raisons, les syndicats CGT des Régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ont initié une démarche intersyndicale vis-à-vis des Présidents MALVY et ALARY concernant la vie professionnelle et statutaire des agents (temps de travail, régime indemnitaire, mobilité, résorption de l’emploi précaire, action sociale et carrière).


 

« La loi Notre va engranger une réécriture de l’espace territorial avec les grandes régions, mais l’objectif est que les agents de la fonction publique bougent le moins possible. Nous voulons essayer de maintenir les équipes sur les territoires. Il n’y aura pas de mobilité forcée inutile. »

Déclaration de Marylise Lebranchu lors de la conférence de presse, reprise dans cet article d’Objectif News / La Tribune

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