Agir face aux discriminations et aux actes de répression syndicale à l’encontre des cadres territoriaux et les lanceurs d’alerte

EPISODE 4 : Répression, discrimination cadres, Agir face aux discriminations et aux actes de répression syndicale à l’encontre des cadres territoriaux et les lanceurs d’alerte

  • 36 % des encadrant.e.s disent être témoins de pratiques illégales ou contraires à l’intérêt général.
  • 51 % considèrent qu’il y a des risques pour celles et ceux qui dénoncent de telles pratiques.
  • 42 % des encadrant.e.s estiment que le dispositif d’alerte est insuffisant quand il existe.

(sondage réalisé par l’UGICT paru en novembre 2019, « Lanceur d’alerte quand on est cadre »)

 La CGT, qui est aussi un syndicat d’encadrants, entend être à leur côté pour les aider à exercer leurs fonctions en restant fidèles à la Loi et à leur éthique.

Pour la CGT, la « loyauté » qui fait partie de nos valeurs, ne doit pas être instrumentalisée par nos employeurs ou par l’autorité fonctionnelle pour « couvrir » des manquements aux règles qui encadrent le service public ou pour perpétuer des discriminations.

Les encadrants doivent pouvoir faire respecter le cadre et la déontologie qui s’imposent à nos fonctions sans s’exposer à des représailles sous quelque forme que ce soit.

Et pour cela, ils doivent ne subir aucune pression voire « autocensure » en matière d’adhésion au syndicat de leur choix. Ils doivent notamment pouvoir exercer un mandat syndical sans que cela ne constitue un frein pour leur une carrière : le syndicalisme et le dialogue social participent au bon fonctionnement de la fonction publique et les encadrants devraient être encouragés à montrer l’exemple de leur engagement dans ce domaine aussi !

Ce que nous proposons ?

 Au niveau national :

La création de garanties nouvelles, notamment par des créations d’emplois statutaires, permettant l’exercice plein et entier des mandats de représentant·es du personnel au sein des instances et en dehors.

 A la Région Occitanie :

  • La CGT Région Occitanie salue la mise en place, par l’administration, d’un dispositif de signalement contre les actes de violence, de discrimination, de harcèlement sexuel ou moral et agissements sexistes et demande qu’une campagne d’information régulière (au moins annuelle) soit faite, notamment dans les lycées, pour rappeler son existence et les modalités d’accès.
  • Nous revendiquons la création d’un statut de lanceur d’alerte à la Région Occitanie et une procédure permettant d’y recourir sans risque pour tout agent et particulièrement pour les encadrants, afin qu’ils puissent signaler, au-delà des actes de violence ou de discrimination, les manquements graves aux règles du service public (égalité de traitement, marchés publics, corruption, …) qui pourraient apparaître dans leur activité, sans crainte pour eux-mêmes ou leur carrière.

Pour aller plus loin :

Téléchargez la fiche n°4 sur: fiches UFICT – repression discrimintation cadres – 2022

Le collectif des encadrants syndiqué.e.s CGT-Région

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